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Mes remèdes anti-fatigue

Comment fais-tu pour tenir avec si peu de sommeil? Mais tu arrives à te lever pour aller bosser? On ne dirait pas que tu dors si peu, comment tu fais? Voici, les quelques questions auxquelles j’ai  régulièrement droit avec mes fils qui boudent le sommeil. Alors quels sont mes « remèdes » anti-fatigue?

 

Faire le deuil de toute notion de repos

 Cela semble assez fataliste comme vision des choses et pourtant… Des mois, voire des années durant, j’ai lutté, corps et âme, contre cette fatigue qui m’assaillait. Et, plus je luttais, plus il me semblait que j’étais épuisée…

Il y a peu, j’ai accepté cet état de fait : je suis fatiguée. Selon le degré de fatigue, je m’adapte en conséquence. Parfois, elle va être totalement handicapante. Ces jours-là, je me contente du minimum syndical. Economie d’énergie au boulot mais aussi à la maison. Le repas sera congelé, le bain sera donné le lendemain, la maison sera un peu moins rangée… D’autres jours, elle me permettra de réaliser certains de mes objectifs quotidiens voire même davantage.

La fatigue étant mon « thermostat », mon corps et mon esprit s’y adaptent. « Fais du mieux que tu peux et sois bienveillante envers toi-même » tel est mon nouveau mantra (merci Les accords Toltèques!)

 

Distinguer fatigue physique et psychologique

 Longtemps j’ai cru que reposer mon corps était la clé pour me sentir d’attaque la journée… Une fois les tâches quotidiennes effectuées, je me couchais, tôt, afin de faire le plein d’énergie. Pourtant, chaque matin, je me levais avec cette virulente sensation d’atonie. Puis j’ai compris…

Reposer son corps est éminemment important mais divertir son esprit l’est tout autant. Quoi de plus déprimant que de s’enfermer dans un train-train quotidien, fait de tâches répétitives et rébarbatives, sans s’oxygéner un tant soit peu le cerveau?…

Alors, j’ai fait le choix, chaque jour/soir, de m’octroyer un moment qui me fasse du bien. Il peut s’agir de prendre le temps, sereinement, de jouer avec les enfants. De prendre un apéro avec l’Homme. D’aller faire du shopping. De lire. De prendre le thé avec une amie. De regarder une série. Etc. Bref, un moment qui dit à mon cerveau « prends ta dose de bonheur »!

 

Mettre les choses en perspective

 Cette « technique », je la réserve pour les journées (nuits en l’occurrence) vraiment difficiles. Il s’agit là de tenter de prendre du recul vis à vis de l’événement présent et ce, en faisant appel à des souvenirs passés. Je m’explique.

Les jours où je me dis que je n’y arriverai pas, que je ne tiendrai pas, que c’est plus fort que moi, je me remémore une situation difficile que j’ai su affronter. Somme toute périlleux comme exercice mais il a le mérite de me faire dire « j’ai connu pire et je me suis relevée ». Non seulement, cela permet d’affronter le quotidien mais aussi de remplir son réservoir d’estime de soi « je suis capable!  » . Et, le soir venu, s’apercevoir, qu’en effet, contre toute attente (et parfois non sans mal), on a « survécu ».

 

Se projeter

 Mes nuits ne seront pas toujours ce qu’elles sont. Je le sais. C’est « mathématique ». J’ai bon espoir, qu’à 15 ans, mes fils n’auront plus (autant) besoin de moi la nuit (j’espère également que cela va se réguler avant leur 15 ans…).

Dans quelques années, mes fils gagneront en autonomie. Ils s’émanciperont. Ils s’éloigneront de nous. Ils grandiront, tout simplement. Alors, j’essaie de « profiter » de l’instant présent. Certes, se voir réveillée plusieurs fois la nuit (ou beaucoup trop tôt le matin) est loin d’être plaisant. Mais, il est fort probable que d’ici quelques années (et plus vite que je ne le pense sans doute), ils trouveront sérénité et apaisement ailleurs (même si je reste La Mama!). En attendant, j’accepte d’être leur phare au milieu de la nuit (expression très à propos en l’occurrence).

 

Ne jamais oublier de rire

 Evidemment, quand tu te vois réveillée 3, 4, 5…. fois par nuit, tu n’as pas franchement envie de te marrer. Toutefois, il peut y avoir des causes de réveils nocturnes assez cocasses comme par exemple :

  • expliquer à son enfant de six ans que, non, il n’y a pas de fantôme qui s’amuse à jouer avec le réveil

 

  • chopper son enfant de deux ans en flagrant délit de tirage de chasse nocturne

 

  • se faire appeler en pleine nuit parce que « maman, z’ai trop chaud » et constater que son enfant a mis le radiateur sur 9

Sur le moment, je ne ris pas. Non, je fulmine. Toutefois, chaque matin, j’essaie tant bien que mal de tourner ces événements à la dérision. Car, ce qui me sauve, c’est l’humour. L’humour est le meilleur mécanisme de défense qui soit. Il permet, d’une part, de prendre de la distance et, d’autre part, de partager avec l’autre.

Car, le risque avec la fatigue, c’est de se couper du monde. De penser que l’on est seul. Que personne ne peut comprendre. De s’isoler dans un processus « morbide ». Trouver le moyen d’en plaisanter c’est aussi et surtout un moyen de rester en contact avec les autres.

Et quoi de plus important dans ne vie que de se sentir entouré… 

 

Bon, tu l’auras constaté, point de remède miracle à la fatigue. Je pense que, comme pour beaucoup de « maux », il n’est pas de potion magique. Evidemment, il existe diverses méthodes (homéopathie, phytothérapie, régime alimentaire, etc.). Mais, s’il est un levier d’action qui est à portée de main de tout à chacun, c’est bien le « pouvoir » du cerveau…

Et toi la fatigue? Ca te parle? Tu as des « remèdes »? (Si oui, fais croquer! On n’en a jamais assez 😉 

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